De même que Dieu n’est pas l’auteur de la mort, de même il ne punit pas certains en leur infligeant une maladie. La mort et la maladie sont l’expression du Mal qui est entré dans le monde. Elles atteignent notre humanité et la fragilise dans son corps et son esprit.
Jésus-Christ a fait de nombreux miracles ; beaucoup de malades venaient à lui pour qu’il les sauve de la souffrance en les guérissant. Maintenant qu’il est retourné vers son Père, il ne les abandonne pas. Il a institué un sacrement du réconfort dans la maladie grave : le sacrement de l’onction des malades.
Pourquoi ce sacrement ?
Parce que la maladie apporte un bouleversement profond dans la vie de l’homme : rupture avec les activités professionnelles, peut-être rupture ou bouleversement de la vie familiale, isolement de la chambre d’hôpital, préoccupations financières, sans parler de la souffrance physique et morale.
Par le sacrement de l’onction, le Christ vient vers le malade pour l’apaiser, lui rendre confiance et le fortifier moralement face à la maladie.
L’onction
Comme la confirmation, le sacrement comporte une imposition des mains et une ou plusieurs onctions d’huile. Mais l’huile dont on use dans la célébration de l’onction des malades n’a pas la même signification que le saint-chrême qui, au baptême ou à la confirmation, rappelle l’onction des prêtres et des rois de l’Ancien Testament ; elle évoque plutôt l’huile qui pendant de nombreuses générations servait de médicaments. Ce n’est pas l’huile qui consacre mais l’huile qui apaise la souffrance.Si vous désirez recevoir ce sacrement ou pensez à une personne qui en aurait besoin, n’hésitez pas à contacter le père William