Saint-Laurent du Pape

L’édifice actuel a été construit de 1861 à 1864. Ilremplaça, en lieu et place, une autre église datant de 1770, composée d’une nef, de deux chapelles (dont une de style gothique qui devait conservée) et d’une sacristie. Trois architectes visite le lieu de culte en mai 1860, et voici la conclusion : « Sans caractère architectural, construit sans soins et murs lézardés fortement. Elle menace ruine et il est impossible d’arrêter les mouvements qui s’opèrent dans les maçonneries parce qu’ils ont pour cause la nature vicieuse de la construction ».

Cette église vétuste est démolie dès le mois de juin 1860, la chapelle gothique ne résiste pas aux travaux, et s’écoule également.

La chaux proviendra  de Cruas, le sable tiré de l’Eyrieux, les moellons seront pris parmi ceux de la démolition et les autres seront choisi dans le lit de la rivière (les familles catholiques achemineront des pierres jusqu’au chantier grâces aux attelages de vaches ou mulets) la pierre de taille pour les partie basses, provient des carrières de Meyrand, et de St Paul-trois-château pour les parties hautesLes travaux se termine en 1864, en mai, l’église est déclarée « recevable » Le nouvel édifice  est de style ogival (néo-gothique) et a une étendu suffisante pour une population de 700 âmes, c’est un bâtiment plus vaste, et permettant d’accueillir un nombre grandissant de paroissiens.

Il faut noter que lors de sa construction sous le second Empire, l’église nouvelle a été doté de plusieurs tableaux de l’école lyonnaise ; « Sainte Philomène » de Jules Guedy et « Saint Joseph » de Anne François Jammot surmonté du blason de la famille d’Hautussac et de Pravieux. Six autres tableaux ont été offert par l’Empereur Napoléon III à la paroisse, en particulier, « la décollation de Jean-Baptiste » par Meissonier et surtout une magnifique copie de « la vierge au chapelet » de Murillo par Mathilde Demasur.

Le 30 mars 1930, Mgr Hurault baptise « Mireille-Yolande », la nouvelle cloche. Provenant de la fonderie Paccard d’Annecy , elle pèse 450Kg et  donne le « La». Elle rejoint l’ancienne cloche datant de 1508, de 150kg environ, et qui donne le « Ré ». A cette occasion, les peintures intérieures avaient été en partie refaites.

Divers travaux de restauration ont ensuite réalisés. En 1965, le jointoiement de l’ensemble des façades et la réfection de la toiture du clocher. En 1985, restauration total des peintures intérieures. La voûte est reconstruite au début des années 2000.

Une rénovation des vitrages de protection des vitraux, ainsi que la rénovation totale des toitures a été réalisée en 2018.